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Ôo

Aôut 2024

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Après une longue période sans pause, j'ai pris le large en m'isolant pendant 3 jours dans la Vallée d'Ôo (ouai trop court). Sac sur le dos, esprit ouvert, une aventure brute sans plan précis, juste l’envie de marcher, de bivouaquer, de respirer à plein poumons. Seul face à la montagne, chaque pas devient plus qu’un simple mouvement : une façon de revenir à l’essentiel.

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Nichée dans les Hautes-Pyrénées, à deux pas de Bagnères-de-Luchon, la vallée d’Ôo est un petit bijou sauvage du massif du Néouvielle. Son nom un peu étrange vient du latin aqua (l’eau), et ici elle est partout : cascades, torrents, lacs d’altitude…

Point de départ bien connu, le lac d’Ôo attire du monde pour sa beauté accessible : un miroir calme encaissé dans les falaises, avec une cascade de 275 m qui s’y jette en continu. Mais au-delà, les sentiers s’élèvent vite vers des lieux plus confidentiels, comme le lac d’Espingo, le refuge du Portillon ou le col des Crabioules.

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Ce trek, je l’ai vécu seul, mais jamais vraiment isolé. Chaque pas me rapprochait d’un équilibre que je cherche souvent dans le tumulte du quotidien. Là-haut, le temps ralentit, les pensées se calment.

Je me souviens du souffle court dans les montées, du vent qui siffle entre les rochers, et du silence des lacs à la tombée du jour. À la fin de la première journée, j’ai planté la tente au bord d’un lac, le ciel était bouché puis c'est teinté de rose. La voie lactée s’est invitée comme une évidence.

Ces moments, je ne les ai partagés avec personne, mais je les ai pleinement vécus. C’est peut-être ça la force du solo : tout est plus intense. La fatigue, la beauté, les petites galères. Et quand t’arrives au bout, t’es pas tout à fait le même qu’au départ.

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